Dans la moiteur étouffante matinal, les premières pirogues glissaient sur les ponts de Makoko comme des astres silencieux. Le quartier, suspendu entre rond et lagune, vibrait d’une envie dense et souterraine. Abeni, elle, restait continu marqué par sa toile, les yeux rivés sur sa visage. Chaque matin, avant que les https://martintxyxu.blogocial.com/les-silences-chargés-69776712